Les frustrations de Nicole ont commencées dès le plus jeune âge. Dans sa famille il n’y avait pas beaucoup d’amour et vers 13 ans les copines lui faisaient des blagues à cause de ses grandes oreilles, qu’elle avait du mal à cacher. Elle se sentait de moins en moins à l’aise en leurs compagnie et elle commença de plus en plus souvent à rester seule en écoutant de la musique et à manger pour éprouver un certain plaisir.
Hélas, un an plus tard ce n’était plus seulement un problème d’oreilles, mais aussi de poids. Elle avait tellement ingurgité par manque d’affection que son poids dépassait les 65 kilos pour 1,60 m. Et cela resta ainsi jusqu’au jour où elle tomba amoureuse avec 20 ans, d’un homme ayant eu les mêmes difficultés dans sa vie. Ensemble ils ont enfin réussi à perdre leurs surplus de kilos et de se sentir bien dans leurs peaux.
Manger par frustration
Manger par frustration est un phénomène très répandu. Le monde est plus beau et les problèmes beaucoup moins importants après une tablette de chocolat. Mais les kilos en trop te rongent la conscience et surtout augmentent ton poids - un cercle vicieux s'amorce.
Cependant, lorsque nous ressentons de la frustration, il est très rarement possible de développer un engouement pour les carottes, le chou-rave, les pommes ou autres aliments bons pour ta santé. La nature a fait en sorte que les humains veulent instinctivement faire des réserves de sucre et de graisse pour les mauvais jours. Et notre corps réagit au manques physiques de la même façon qu’aux manques ou déséquilibres psychologiques. Tout à une raison d’être et tout est relié.
«Mange pour alimenter ton corps, pas pour nourrir tes émotions»
La compensation
Nous avons tous tendance à compenser l'ennui, la solitude, le manque d’affection, l’injustice ou le mobbing au bureau, le stress dans la famille, les routines quotidiennes ou n’importe quelle autre frustration par une alimentation inapproprié.
Elle ne résoudra hélas pas les problèmes à long terme. Au contraire cela engendra des nouveaux et surtout une grande dépendance qui deviendra une mauvaise habitude.
Environ 25 à 30 % des humains sont ce qu'on appelle des mangeurs par émotions. Les uns plus, les autres moins. Un fait est certain et reconnu de tous, bien manger cela fait très plaisir et donne de très bonnes émotions.
«L'alimentation émotionnelle ne guérit pas les problèmes émotionnels»
L'alimentation émotionnelle
Dans l'alimentation émotionnelle, l'interaction naturelle entre le fait d'avoir faim et le fait d'être déjà rassasié est neutralisée, et la nourriture prend une fonction psychologique de compensation.
Le stress quotidien auquel nous sommes confrontées, oblige à chercher un moyen de combattre les manques de reconnaissance, d’acceptation et les doutes intérieurs. Pour certain, c'est là que commence l'attachement émotionnel à la nourriture.
«Ma nourriture = mon tranquillisant!»
Que suis-je en train de substituer en mangeant en ce moment?
Ce sentiment de ne pas pouvoir contrôler ses habitudes alimentaires, de ne pas pouvoir s'arrêter de manger, est indescriptible. Il est certain qu’il va être assez difficile de changer une habitude prise il y a déjà des années.
Mais, bonne nouvelle, tu ne dois pas arrêter du jour au lendemain. L’important est que tu prennes conscience de tes envies, de tes gestes, de la quantité que tu manges et de combien de fois et à quel moment tu as ces besoins.
Et si tu as envie de manger, et bien mange dans un premier temps, mais essaye plutôt par exemple des fruits, un petit mélange de raisins sec et de noix ou tout simplement un verre d’eau. Par-dessus tout, cela te permet de rester en bonne santé.
J’ai souvent remarqué que si je buvais un peu d’eau, l’envie de manger passais. L’impression d’avoir faim est souvent confondu avec la soif.
«La nourriture peut te distraire de ta douleur, mais la nourriture ne peut pas t'enlever ta douleur. En fait, manger trop et souvent une mauvaise nourriture crée plus de douleur.»
Réflexion et introspection
Essaye toujours de refléter et de comprendre tes sentiments avant d’essayer de rééquilibrer un manque quelconque avec de la nourriture. Pose-toi la question : comment pourrais-je réagir différemment à cette situation?
Il m’arrive encore personnellement d’avoir souvent envie de cacahuètes ou de cashews pendant mon travail devant l’ordinateur. Autrefois c’était des sucreries ou du chocolat. Quelle horreur, j’en avais vraiment tout un tiroir au bureau! J’ai heureusement réussi à passer à une alimentation plus saine et à réduire aussi bien les quantités que les intervalles.
Que faire contre ces envies?
Surtout ne pas changer radicalement l'alimentation émotionnelle, mais en faisant des petits pas. En observant régulièrement tes envies et habitudes alimentaires, réfléchis bien aux situations dans lesquelles tu prends de la nourriture de manière occasionnelle et répétée pour des raisons émotionnelles. Tu peux aussi te faire des notes pour mieux te rendre compte des situations et de tes émotions.
«Quel que soit ton problème émotionnel, la réponse n'est jamais dans le frigo!»
Essaye d’avoir au moins de la nourriture saine à porter de la main. Cède à l’envie, mais remplace le chocolat, les glaces, les sucreries ou les chips par des fruits ou des aliments mieux adapte á ta constitution.
Si tu en a la possibilité, au moment où tes sentiments font des cabrioles, va te promener dans un parc ou une forêt. Observe la nature et les animaux. Respire profondément et remet en place tes pensées. Nous avons tous tendance à rester et à tourner en rond dans une certaine négativité. Regarde ou fait les choses pour te distraire qui te font plaisir, à par manger bien sûr 😉
Pour en savoir plus sur les petits pas lis ici et si tu veux connaître ta constitution unique et individuelle regarde le Test des Doshas.